La création d’un protocole d’accord et la définition du réseau universitaire qui en découle nécessitent une analyse préliminaire à la fois de l’expérience innovante existante en matière d’approche basée sur les points forts des personnes dyslexiques et une analyse comparative des centres de soutien existants au sein des ESR, afin d’identifier leurs avantages et leurs inconvénients. Une attention particulière sera accordée à la manière dont les capacités de réflexion/compétences générales et les points forts des étudiants dyslexiques correspondent étroitement au nouvel ensemble de capacités fondamentales liées au travail et aux compétences transversales, telles que définies par le Forum économique mondial. Cette analyse sera développée à différents niveaux, en tenant compte de la situation du marché du travail, du niveau local au niveau européen. Une cartographie des compétences requises en fonction des principales caractéristiques des organismes publics et privés actifs au niveau local et national sera réalisée afin de mettre en évidence la manière dont les points forts des étudiants dyslexiques correspondent aux compétences spécifiques recherchées par les secteurs public et privé.

Le protocole d’accord prévoira différents groupes cibles en fonction des différents domaines d’action:

• Activités de formation et d’enseignement : le protocole d’accord proposera la définition de parcours de formation pouvant être activés au sein des établissements – Entrainements et enseignements : le protocole d’accord (MoU) proposera un parcours de formations, dans l’enseignement supérieur, pour les enseignants, le personnel administratif et les étudiants, sur la base de ce qui existe déjà et de l’expérience acquise dans le cadre de O4 et de son application expérimentale lors C1 et C2. Le groupe de travail de ce domaine est composé de l’équipe de formateurs et de l’équipe d’enseignants.
• L’équipe d’enseignants formés grâce à O4 avec la coopération des responsables administratifs des services aux personnes handicapées et des coordinateurs des programmes de premier et de deuxième cycle. Services et outils de soutien à la carrière universitaires: utilisateurs finaux (étudiants), personnel enseignant et administratif, coordinateurs des programmes de premier et de deuxième cycle.
• Services de soutien pour favoriser l’employabilité, groupes cibles : Prestataires de services en enseignement et formation professionnelle, en tant que groupe réunissant les universités et le secteur privé, les représentants des secteurs privé et public, les administrations locales et régionales, les associations de personnes dyslexiques, les services de placement universitaire.
  

Le HORS DU CADRE vise à créer un espace de coopération en réseau pour l’application des actions définies dans le protocole d’accord. La définition d’une stratégie partagée et la création d’un réseau sont des éléments novateurs, qui n’existent pas encore au sein des ESR.

Accroître la capacité des universités à devenir des centres innovants pour soutenir tous les étudiants dans leur carrière universitaire et leur donner les moyens d’entrer sur le marché du travail grâce aux modèles communs partagés au sein du réseau. Le protocole d’accord HORS DU CADRE et son premier noyau, les établissements d’enseignement supérieur et les prestataires de services de formation professionnelle, partagent l’objectif général et sont conçus pour permettre à toutes les organisations de rejoindre le réseau afin de standardiser les services et les outils destinés aux étudiants dyslexiques et de promouvoir la mise à jour des meilleures pratiques. Enfin, le réseau facilitera les futures initiatives et projets internationaux destinés aux étudiants dyslexiques dans le cadre des programmes européens.

Le protocole d’accord, tel qu’il est conçu, est organisé en groupes de travail composés de différentes personnes provenant de différents établissements d’enseignement supérieur et pays qui travaillent en réseau. Il proposera pour chaque groupe de travail des procédures communes qui pourront être utilisées et transférées par tous les établissements d’enseignement supérieur. En outre, la principale caractéristique de ce protocole d’accord est la possibilité de transférer la méthodologie à d’autres troubles d’apprentissage spécifiques et de créer une approche standard pour accroître la sensibilisation à ces troubles et à la manière dont ils doivent être traités.